
Un jour
Un soir
Parler
Penser, y croire
Un jour un soir
Se lever puis finalement s’asseoir
Entre l’ombre et la lumière
Laisser naître le désespoir
Entre l’ombre et la lumière
Etre parfois gris, souvent noir
Résumé d’une vie bien remplie
À la couleur rouge ocre
Telle une tombe bien fleurie
Peut-être y a-t-il une autre porte ?
A trop vouloir chercher l’erreur
Il arrive qu’on s’en sorte
Qui voudrait nous faire croire que le bonheur
N’est qu’une idée morte ?
Manipuler les faits
Vendre des songes
Et faire croire à la Mort… que je l’attendrai
Affirmer l’envie de perdre son identité propre
Persuadés par des inepties
Fumant régulièrement des drogues âcres et sottes
Nous dansons sur le voile de la vie
Ruminant sans cesse les mêmes brins de folie
Percer à jour une vérité, en perdre pied
Cela donne à cette quête un parfum d’hérésie
Voici le chemin de l’homme estropié
Manipuler les faits
Troubler les eaux tranquilles
Et faire croire à la Mort… que je l’attendrai
Telle une Promeneuse asséchée
Donnant son corps, même son sourire
Offre-moi une caresse, fais-moi rêvasser
D’un élan du cœur, viens me secourir
Et dans un dernier geste, dans un dernier soupir
Laissant paraître cette fragile illusion
Buvons au tonneau le sang des martyrs
Vieux martyrs de la Révolution
Manipuler les faits
Ne pas se laisser définir
Et faire croire à la Mort… que je l’attendrai
Un jour
Un soir
Espoir perdu
Inaccessible victoire
A quoi bon le Grand Soir ?
Se lever pour finalement se rasseoir
Entre l’ombre et la lumière
Faire surgir un cri fuyant
Entre tombes et cimetières
Etre parfois deux, mais seul souvent